au coeur de ton dine

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pleure mes péchés et jm'inquiète de comment jvais mourir Jm'incline et m'prosterne car jsais qu'un jour j'devrais partir Jm'attache à la Verité dans mon coeur règne l'Islam Et j'remercie chaque jour le Tout Puissant de m'avoir faite musulmane

samedi 14 mai 2011

la vie

la vieLa plus grande épreuve de la vie c'est la vie elle-même. Vivre c'est survivre. Tu luttes pour être comme pour avoir. Tu te bats, tu combats, tu encaisses, tu subis. Tu as mal, tu souffres, tu pleures, tu craques, tu es anéanti(e). Parfois, tu es haché(e), pulvérisé(e), broyé(e).
Tu ne le montres pas. Tu caches ton affliction, tu voiles tes larmes. Ton apparence et ta réalité sont si diamétralement opposées. Certaines souffrances sont lisibles, d'autres sont invisibles, voire indétectables.
Quand tu souffres, tu montres toute ta vulnérabilité ou toute ta force. Cependant, dis-toi bien que la souffrance est en elle-même une école, une belle éducation. C'est quand tu es éprouvé, c'est quand tu essuies une rebuffade, c'est quand tu es victime, c'est quand un mal te ronge ou qu'un malheur t'accable que tu réfléchis, apprends et comprends.
C'est alors que tu changes, rectifies, décides de vivre autrement. Tu t'armes, en d'autres mots.
Souffrir, c'est aussi se rapprocher davantage de Dieu, L'aimer encore plus.
Pourtant, c'est Lui qui t'éprouve.
Selon Anas, le Bien-aimé Muhammad (salla alayhi wa salam) a dit :
«La grandeur de la récompense va de pair avec la grandeur de l'épreuve. Allah, quand Il aime les gens, les éprouve. Celui qui accepte l'épreuve avec abnégation aura la Satisfaction d'Allah ; et celui qui oppose son mécontentement, Allah sera mécontent de lui »
(Tirmidhi ).
Tu es malheureux(se) parce que tu es complexé(e). Tu ne t'aimes pas comme tu es. Tu aurais voulu être autrement, peut-être physiquement, académiquement ou professionnellement. Tu n'aimes pas ton statut social. Ta situation financière te démoralise et te blase. Tu souffres atrocement parce que la mort t'as séparé d'un être cher.
Tu souffres aussi parce que l'être aimé ne t'aime pas. Ou ne t'aime plus. Il t'a trahi(e). Il a abusé de toi. Il t'a plaqué(e) après avoir eu ce qu'il voulait de toi. C'est pénible d'aimer quelqu'un sans le dire. C'est un secret lacrymal.
Tu pleures parce que tu vis un amour difficile, voire impossible. Il y a cette rupture qui est insoutenable. Elle te déchire. Elle a mis ton âme en lambeaux. Tu ne peux pas vivre sans le voir, sans l'entendre, sans lui parler, sans le toucher, sans être dans ses bras. Il est tout pour toi, tu n'es plus rien pour lui. Tu souffres parce qu'il souffre.
Ta souffrance vient de la sienne. Il est là, devant toi, malade, impuissant. Tu es, toi, impuissant devant son impuissance. Cela te torture de le la voir se détériorer ainsi. Cette séparation qui s'annonce est douloureuse déjà.
Que veux-tu, c'est la vie.
Il faut savoir accepter ce qu'on refuse d'admettre. Il y a un bien dans tout mal qui t'atteint.
Abou Yahia Souhaib rapporte ces propos du Messager (salla alayhi wa salam) :
«Je m'étonne du cas du croyant, car sa destinée ne lui apporte que du bien, et nul autre que lui n'a cette spécificité : si un bonheur l'atteint, il remercie Allah et ceci est un bien pour lui ; et lorsqu'un malheur le frappe, il se montre constant et cela est un bien pour lui »
(Moslim).
La tristesse fait partie du quotidien. Les larmes attendrissent le cœur et te ramènent à la réalité. Tu prends conscience de tes limites et de ta fragilité.
Tu dois apprendre à accepter certaines choses. Il y a des vérités qui sont cruelles, mais tu ne pourras jamais les mater, ou, encore moins, les modifier.
Accepte ton sort, accepte le destin.
« Nul malheur n'atteint la terre ni vos personnes, qui ne soit enregistré dans un Livre avant que Nous ne l'ayons créé... »
[Sourate 57 :verset 22].
Quand tu as un chagrin, ou que tu vis un moment éprouvant, tourne-toi vers Dieu.
C'est Lui qui apaisera ton cœur et te stabilisera.
«N'est-ce pas par l'évocation d'Allah que se tranquillisent les cœurs ? »
[Sourate 13 :verset 28].
Notre très cher Prophète (salla alayhi wa salam) a, lui-même, beaucoup souffert.
Orphelin de père, il perdit sa maman alors qu'il était encore enfant. Il avait huit ans lorsque son grand-père, Abd Al-Muttalib, quitta ce monde.
Son premier enfant, Qâsim, mourut en nourrice, alors qu'il commençait à peine à marcher. Sa fille Rouqayya décéda, en son absence, des suites d'une fièvre et d'une rougeole.
Quelle ne fut sa douleur quand Khadija, sa première épouse, répondit à l'appel du Créateur à l'âge de 65 ans ?
« Elle fut l'épouse qui a cru en moi quand d'autres m'ont rejeté. Quand les gens m'accusaient de mentir, elle a affirmé ma sincérité. Quand j'ai été abandonné, elle a dépensé sa richesse pour soulager le poids de ma douleur ».
Mieux vaut, après tout, souffrir ici qu'en Enfer.
Le Saint Prophète (salla alayhi wa salam) affirme :
« Votre feu que vous allumez est seulement une des soixante-dix parties du feu de la Géhenne».
«Le feu de la Géhenne est bien plus ardent encore »
[Sourate 9 :verset 81 ].


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