au coeur de ton dine

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pleure mes péchés et jm'inquiète de comment jvais mourir Jm'incline et m'prosterne car jsais qu'un jour j'devrais partir Jm'attache à la Verité dans mon coeur règne l'Islam Et j'remercie chaque jour le Tout Puissant de m'avoir faite musulmane

samedi 14 mai 2011

ne vous fiez pas a la longueur du texte prenez le temp de le lire

Pour les musulmans...

franchement quand j'ai lu l'histoire je lai trouver tellement triste et veridique que j'ai pleurer 


preparerzvos mouchoir !!!!!
QU'AVONS-NOUS PREPARE POUR NOTRE VOYAGE 


Ses joues étaient creuses et flasques et elle avait la 
peau sur les os. Mais cela ne l'empêchait surtout pas de 
réciter le Coran. Toujours à veiller dans la salle de 
prière que Papa avait aménager pour elle. Se baissant, se 
prosternant et levant les bras dans la prière. Elle était 
toujours comme ça, de l'aube au crépuscule et vice versa, 
elle ne connaissait pas l'ennui. Quant à moi, j'étais une 
fana des revues de mode et des romans. J'adorais tellement 
les vidéos que mes fréquents voyages au magasin de 
location étaient devenu mon signe de reconnaissance. Comme 
ils disent, quand quelque chose commence à devenir une 
habitude, ça te colle à la peau comme une étiquette. Je 
négligeais mes responsabilités et la paresse résumait mes 
prières. 

Une nuit, je venais tout juste d'éteindre le magnétoscope 
après avoir passé trois heures d'affilé devant la télé que 
l'appel du Muadhdhin transperçait la calme nuit. Je me 
suis tranquillement blottie sous la couverture. J'ai 
entendue sa voix qui venait de la salle de prière. " Oui 
Noorah, tu as besoin de quelque chose? " ai- je dit. Elle 
réduit à néant mes plans. " Tu ne te couche pas avant 
d'avoir prié Fajr ! " Ahh... il reste encore une heure 
avant Fajr, ce n'est que le premier Adhaan ! Elle m'a 
appelé auprès d'elle avec ses gentils pincements. 

Elle était toujours comme ça, même avant que la terrible 
maladie ne vienne lui embrumer l'esprit et ne la cloue au 
lit. " Hanan viens t'asseoir près de moi. " Je ne pouvais 
rien lui refuser, elle était si pure et sincère. " Oui 
Nourrah ? " 

- " Assoies-toi ici s'il te plaît. " 
- " OK, je m'assoies. Qu'est-ce qu'il y a ? " 

Avec la plus belle des voix monocorde, elle commença à 
réciter : 

" Toute âme goûtera à la mort et vous recevrez la pièce de 
votre monnaie au Jour de la Résurrection, Elle s'arrêta 
pensive. Puis, elle demanda : 
- " Est-ce que tu crois en la mort ? " 
- " Bien sûr que j'y croie. " 
- " Est-ce que tu crois que tu devras rendre compte du 
moindre de tes actes, peu importe leurs tailles ? " 
- " Bien sûr, mais Allah est Pardonneur et Miséricordieux 
et j'ai une longue vie devant moi. " 
- " Arrête Hanan ...n'as-tu pas peur de la mort et de son 
imprévisibilité ? 
Prends le cas de Hind. Elle était plus jeune que toi mais 
elle est morte dans un accident de voiture. La même chose 
pour un tel, et un tel. La mort n'a cure de l'âge et l'âge 
ne saurait être un indicateur de quand tu mourra. " 

L'obscurité de la chambre me remplit de terreur. 

- " J'ai peur du noir et maintenant tu me fait avoir peur 
de la mort, je ne pourrais plus dormir maintenant. Noorah, 
je pensais que tu avais promis de passer les prochaines 
vacances d'été avec nous. " 

Impact. Sa voie s'est brisée et son coeur a frémi. " Il se 
peut que je fasse un long voyage cette année Hanan, mais 
autre part. Je dis bien peut-être. Nos vies à tous sont 
entre les mains d'Allah et c'est à Lui que nous 
appartenons. 

Mes yeux s'embuèrent et des larmes coulèrent sur mes 
joues. Je pensais à la terrible maladie de ma soeur et à 
comment les docteurs avaient annoncé en privé à mon père 
qu'il n'y avait que très peu d'espoir que Noorah survive à 
la maladie. Mais, à elle, on n'avait rien dit. Qui l'avait 
mise sur la voie ? Ou était-ce seulement qu'elle pouvait 
pressentir la vérité. 

A quoi penses-tu Hanan ? " Sa voix était tranchante. " 
Pense-tu que je dis cela seulement parce que je suis 
malade ? Uh - uh. En fait, il se peut très bien que je 
vive plus longtemps que la plupart des gens qui ne sont 
pas malades. 

Et toi Hanan, combien de temps va-tu vivre ? Vingt ans, 
peut-être ? Quarante ? Et ensuite ? " A travers 
l'obscurité elle chercha ma main et la serra doucement. " 

Il n'y a aucune différence entre nous; nous allons toutes 
quitter ce monde pour vivre au paradis ou agoniser en 
Enfer. Ecoutes les paroles d'Allah : 

- " Celui qui sera éloigné de l'Enfer et dirigé vers le 
Paradis, celui-là aura réussi. " Je quittais la chambre de 
ma soeur l'esprit embrumé, ses paroles sonnaient toujours 
dans ma tête : 
- " Qu'Allah te guide Hanan - n'oublie pas tes prières. " 

Huit heures du matin. Des coups à ma porte. Je ne me 
réveille pas d'habitude à cette heure. Pleurs. Confusion. 
O Allah, que s'est-il passé ? 

La condition de Noorah s'était aggravée après Fajr, ils 
l'ont immédiatement conduite à l'hôpital... Inna lillahi 
wa inna ilayhi raji'un. Il n'y aura pas de voyage cet été. 
C'était écrit que je passerais l'été à la maison. Après 
une éternité... 

Il était une heure de l'après-midi. Maman appela 
l'hôpital. 

" Oui. Vous pouvez venir la voir maintenant. " La voix de 
papa avait changée, maman pouvait déceler que quelque 
chose de fatal était arrivé. Nous sommes partis tout de 
suite. Où était passée cette avenue que j'avais l'habitude 
d'emprunter et que je trouvais si courte ? Pourquoi était- 
elle si longue maintenant, si interminable. Où étaient 
passées cette chère foule et cette circulation qui me 
faisaient tourner de la tête à droite et à gauche. Tout le 
monde, éloignez-vous de notre chemin. Maman secouait la 
tête dans ses mains en pleurant et faisait des dua'a pour 
sa Noorah. 

Nous sommes arrivés devant l'entrée principale de 
l'hôpital. Un homme était entrain de geindre, un autre 
avait fait un accident et l'oeil d'un troisième était 
figé, impossible de dire s'il était vivant ou mort. Nous 
avons monté les escaliers qui menaient à la chambre de 
Noorah quatre à quatre. Elle était aux soins intensifs. 
L'infirmière s'est approchée de nous. " Laissez-moi vous 
emmener vers elle. " Alors que nous traversions le 
couloir, l'infirmière en a profité pour nous dire à quel 
point Noorah était gentille. Elle a quelque peu rassuré 
maman en lui disant que la condition de Noorah s'était 
améliorée par rapport au matin. 

- " Désolée. Pas plus d'un visiteur à la fois. " On était 
à l'unité des soins intensifs. A travers la petite fenêtre 
de la porte et derrière une foule de blouses blanches, je 
tombais enfin sur les yeux de ma soeur. Maman se tenait à 
ses côtés. Après deux minutes, maman est sortie incapable 
de retenir ses larmes. 
- " Tu peux entrer et lui dire Salam à condition de ne pas 
lui parler trop longtemps, " m'ont-ils dit. " Deux minutes 
devraient suffire. " 

- " Comment ça va Noorah ? Tu allais bien hier nuit ma 
soeur, que s'est-il passé ? " Nous nous sommes tenues les 
mains, elle les serra faiblement. 

- " Même maintenant, Alhamdulillah, je vais bien. " 
- " Alhamdulillah...mais...tes mains sont tellement 
froides. " Je me suis assise à côté d'elle sur le lit et 
j'ai posé mes doigts sur ses genoux. Elle les repoussa. 
- " Excuse-moi... est-ce que je t'ai fait mal ? " 
- " Non, c'est juste que je pensais aux paroles d'Allah. " 
Leurs deux jambes seront attachées ensemble (dans le 
linceul) > {waltafatul saaqu bil saaq** 
- " Hanan, prie pour moi. Je vais très bientôt peut-être 
vivre mon premier jour dans l'au-delà. C'est un long 
voyage et je n'ai pas préparé assez de bonnes actions dans 
ma valise. " 

A ces mots, une larme s'échappa de mon oeil et perla sur 
ma joue. J'ai pleuré et elle aussi. La chambre avait 
disparu derrière la brume de nos larmes pour ne laisser 
place qu'à nous deux - deux soeurs en larmes. Des 
ruisseaux de larmes s'écoulèrent et s'écrasèrent sur la 
main de ma soeur que je tenais à deux mains. Maintenant, 
papa s'inquiétait beaucoup plus pour moi. Je n'avais 
jamais autant pleuré de ma vie. A la maison et dans ma 
chambre, je contemplais le soleil cheminer en cette triste 
journée. Le silence s'était emparé des couloirs. Un cousin 
est entré dans ma chambre, un autre. Les visiteurs étaient 
nombreux et toutes les voix qui venaient d'en bas 
s'emmêlaient. Seule une chose restait clairement 
perceptible... Noorah était morte ! J'ai arrêté de faire 
attention à qui venait et qui partait. Je ne pouvais me 
rappeler ce qu'ils avaient dit. O Allah, où étais-je ? Que 
se passait-il ? Je ne pouvais même plus pleurer. 

Plus tard cette semaine, ils m'ont dit ce qui s'était 
passé. Papa avait prit ma main pour dire un dernier au 
revoir à ma soeur et j'avais embrassé Noorah sur la tête. 
Je ne me souviens pourtant que d'une seule chose, en la 
voyant ainsi étalée sur ce lit, ce même lit sur lequel 
elle allait mourir. Je me suis souvenue du verset qu'elle 
avait récité : 

- " Leurs deux jambes seront attachées ensemble (dans le 
linceul) " et je ne savais que trop bien la vérité de ce 
verset : " Ce jour le retour sera vers vôtre Seigneur 
(Allah) ! " Cette nuit-là, je me suis introduite dans sa 
salle de prière sur la pointe des pieds. Regardant les 
meubles immobiles et les miroirs muets, je chérissais 
celle qui avait partagé avec moi le ventre de ma mère. 
Noorah était ma soeur jumelle. Je me souvenais de celle 
avec qui j'avais partagé des peines. Qui avait ensoleillé 
mes journées pluvieuses. Je me souvenais de celle qui 
priait pour ma guidée et qui avait versé tant de larmes 
pendant tant de longues nuits en me parlant de la mort et 
des comptes à rendre. Qu'Allah nous protège tous. Cette 
nuit est la première nuit que Noorah va passer dans sa 
tombe. O Allah, fait lui miséricorde et illumine sa tombe. 
Ça c'était son Coran, ça son tapis de prière et ça c'était 
sa robe rose dont qu'elle disait cacher jusqu'à son 
mariage, la robe qu'elle voulait garder juste pour son 
mari. Je me rappelais ma soeur et je pleurais toutes les 
journées que j'avais perdues. Je priais Allah de me faire 
miséricorde, d'accepter mes actions et de me pardonner. Je 
priais Allah de la garder constante dans sa tombe comme 
elle aimait souvent à le dire dans ses supplications. 

A cet instant, je me suis arrêtée. Je me demandais : et si 
c'était moi qui étais morte ? Où est-ce que je serais ? La 
peur m'étreint et mes larmes reprirent de plus belle. 
Allahu Akbar, Allahu Akbar... Le premier adhan s'éleva 
doucement de la mosquée, il était si beau cette fois-ci. 
Je me sentais calme et sereine alors que je répétais 
l'appel du Muadhdhin. J'entourais mes épaules d'un châle 
et je me levais pour prier Fajr. J'ai prié comme si 
c'était ma dernière prière, une prière d'adieu, juste 
comme Noorah avait fait hier. Ça avait été son dernier 
Fajr. Maintenant et incha' Allah pour le restant de ma 
vie, si je me réveille au matin je n'espèrerais pas être 
vivante le soir venu, et la nuit venue je n'espèrerais pas 
être vivante le matin venu. 

Nous ferons tous le même voyage que Noorah. Qu'avons- nous 
préparé pour cela ? ...

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